• ROLE DE L'EQUIPAGE

     

    le Pilote

     

     

    Il était aussi le commandant de l'avion.C'était le seul maitre à bord,chargé de toutes les fonctions et responsabilités,d'un poste de commandement,d'un groupe de 10 personnes.Sa principale fonction,devait être comme un père de famille à l'intérieur de sa maison.Les missions durant parfois jusqu'à 12 heures,il était primordial qu'il y est une bonne ambiance dans l'equipage.Il avait parfois le grade le plus élevé,mais souvent de même importance que son co-pilote et aussi de l'ingénieur de bord.

    Quand l'avion était leader de groupe,le pilote pouvait être un officier supérieur.Dans la mission sur Speyer,c'était le Colonel Frazier.

     

    le Copilote


    Il était le directeur,assistant en chef,bras droit du pilote.Il devait être familiarisé avec les devoirs du pilote,et en tant que commandant de l'avion,être en mesure d'agir à sa place,à tout moment.

    Il y eût de nombreux cas ou le pilote,n'était plus en mesure de ramener l'avion,que ce soit le copilote,qui est ramené celui-ci à la base en sécurité.


    l'Ingénieur de vol

     

     

    Cet homme était censé,en savoir le plus sur l'avion,en tant que maître d'équipage.Formé dans les écoles techniques de l'armée de l'air.Il ne lui manquait que peu de choses pour être commandant de bord.Il devait travailler en étroite collaboration avec le pilote.Au décollage,sa position était ,debout derrière les sièges du pilote et copilote.Il vérifiait les instruments,régime moteurs,température ,etc,laissant au pilote le soin de se concentrer sur le décollage et l'atterrissage.

    Il est arrivé que sur certaines missions,ou le pilote et copilote avaient été tués ou étaient blessés,que ce soit l'ingénieur de bord qui ramène l'avion à sa base.Il devait être capable également de travailler avec le bombardier,et de savoir ou et comment effectuer le largage des bombes.Il devait être egalement complètement familiarisé avec le matériel d'armement et savoir comment démonter et remonter un canon.Pendant le vol il était aussi en charge de la tourelle supérieure.


    le Bombardier


     

    Il se tenait assis,dans le nez en plexiglas,avec une vue imprenable sur la mission.L'outil principal de celui-ci était le viseur Norden(un morceau top secret de l'équipement surveillé par les alliés pendant la guerre).Ce viseur a simplifié considérablement la tâche du bombardier en prenant en compte les facteurs d'altitude,de vitesse,vitesse au sol,et de la dérive.Il pouvait calculer automatiquement le point de largage des bombes.

     

    le Navigateur

     

    Il avait sa table de fixée à l'arrière du compartiment nez,contre le coté gauche,derrière la place du bombardier.Au dessus de sa table ont été montés deux instruments essentiels,la boussole gyroscopique magnétique,et à sa droite,le compas radio.Tout le long de la mission,celui-ci était tenu d'informer le pilote de sa position,et des estimations de temps à divers points de controle.Lorsque le point initial était atteint pour larguer les bombes,il était tenu d'en informer le pilote.Il avait egalement à sa diposition les deux canons de joues,dans le nez,quand il n'était pas occupé à ses fonctions habituelles.

    Cela fût valable avec un equipage de 10 hommes.Quand cela passa à 9,le navigateur occupa également la place de bombardier,mais aussi de mitrailleur.Il n'y avait pas mieux placé que le navigateur pour connaitre exactement la position de l'appareil pour effectuer un largage de bombes,efficace.

    On peut alors douter de l'efficacité de ce malheureux soldat avec en charge ces 3 postes.


    l'opérateur Radio


    Il était assis juste derrière la soute à bombes.Avec le navigateur ils formaient un couple.Il pouvait transmettre des corrections radio connue,comme rapports de position,pour le navigateur.Il devait surveiller les fréqueneces de groupe,pour découvrir tout les changements au plan de vol.Si l'avion de tête avait décidé de passer à un objectif secondaire,ou si un avion était tombé hors de la formation.L'opérateur radio enregistrait le message sur le canal de groupe,et transmettait l'information au pilote.

    Les opérateurs radio ont été généralement les premiers à s'occuper d'un membre de l'équipage blessé,surtout si l'avion avait été attaqué par des combattants ennemi.Ils avaient habituellemnt un pistolet lance-fusées dans le compartiment radio,afin de pouvoir signaler aux autres avions sa position,dans le cas ou il était avion leader,au cours de l'assemblage.L'opérateur radio avait aussi une vision claire de la soute à bombes,et pouvait vérifier la zone des dommages,ou si une bombe était restée accrochée,alors que l'avion avait quitté la cible.


    Pendant la guerre,il pouvait être rejoint par un opérateur radar,si l'avion était un Pathfinder,(radar).C'est lui qui était également en charge de lancer,à l'aide d'une goulotte installée dans le compartiment radio,les bandelettes en aluminium,destinées à tromper les radars de l'artillerie anti-aérienne.

     

    les Waist Gunners

     

     Leur poste se situait dans les flancs de l'avion,vers la queue.Dans les premiers modèles,les postes de mitrailleurs se trouvaient face à face,mais leur efficacité était mediocre,vue l'étroitesse de la carlingue,les mitrailleurs se retrouvaient souvent dos à dos,et c'était sans compter les douilles de balles qui jonchaient le sol.Par la suite l'un des postes fût déplacé.De larges brèches étaient aménagées sur les flancs,pour faciliter le tir des mitrailleurs,laissant pénétrer le vent et le froid.2 élements non négligeables qui seront développés dans un autre chapitre.

     

    le Tail Gunner

     

    Son poste de mitrailleur était situé à l'arrière de l'appareil,dans la queue.C'est probablement lui,qui avait la position la plus inconfortable.Il devait se tenir agenouillé,enfermé dans son compartiment,avec uniquement la tête qui dépassait à l'intérieur d'une verriére en plexiglas.Ce n'est que vers la fin de la guerre,que la verrière fût agrandie et qu'une sorte de selle,avec un appui rembourré pour les genoux fût installée.ce qui procurait un""semblant"" de confort.Mais de l'avis unanime,c'était le mitrailleur de queue qui était le plus exposé au froid.

     



    le Ball Turett Gunner


    Situé dans une tourelle ventrale,sous l'avion,si son efficacité était prouvée,c'était un véritable cauchemar pour son occupant.Cette tourelle"Sperry",pouvait tourner sur  360 degrés et basculer de haut en bas.

    Lors du décollage ,le soldat se tenait à l'intérieur de la carlingue.Il devait ensuite ouvrir une trappe et se glisser à l'intérieur,sur le dos,en position foétale.Les canons de ses mitrailleuses lui passant à l'extérieur de ses jambes.Au froid et à l'exiguité,s'ajoutait l'impression d'enfermement.


    Aprés la mission,il regagnait l'intérieur de l'appareil,par mesure de sécurité.La tourelle ne rentrant pas dans la carlingue,si un obstacle survenait lors de l'atterrissage,il aurait été en première ligne.

     


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